Visite commentée du col de la Chapelotte

La Chapelotte à l’issue de la cristallisation du front à partir de la fin de septembre 1914, devient un lieu hautement stratégique pour l'armée française. Aussi, c'est dès le 22 août 1914 que la Chapelotte est citée dans les communiqués militaires. Elle entre en effet dans l'Histoire comme le lieu où est abattu le premier zeppelin de l'armée allemande révélant au monde sa fragilité dans la guerre moderne. La Chapelotte vient d'entrer dans l'Histoire. La fin de la bataille des frontières laisse place à une âpre guerre de montagne. Situées à contre-pente, les troupes françaises sont contraintes de s'enterrer à 30 mètres de l'ennemi tenant le plateau sommital, la cote 542. Dès lors, c'est sous terre que les belligérants tentent de progresser. Le 8 juin 1915, les Allemands font jouer une première mine qui détruit quelques mètres de tranchées françaises. C'est alors l'escalade et le 7 août 1916, 80 000 kilos d'explosifs pulvérisent les lignes françaises, créent un gigantesque entonnoir et causent jusqu’à l'effondrement même d'une partie de la montagne. A la puissance, les Français répondent par le paroxysme, creusant une galerie qui pénètre à 120 mètres de profondeur sous les lignes allemandes : la guerre des mines de la Chapelotte devient la plus profonde de la Grande Guerre sur l’ensemble des fronts. Aujourd’hui encore, l’état de conservation de ce « musée à ciel ouvert » reflète l’intérêt exceptionnel de ce site enfin sorti de l’oubli.

 

Yann Prouillet


Le lieu d'une célèbre bataille

La Chapelotte porte les traces de la "guerre des mines". Même 100 ans plus tard, le site conserve en sa géographie même, l'histoire de ce conflit.

Une mémoire conservée et transmise

Sur place, des érudits locaux, bénévoles et passionnés partageront leurs connaissances précises et détaillées sur ce haut-lieu d'histoire.